Eglise Sainte Marie-Madeleine

Sources

Informations recueillies ci-dessous dans le livre "MEMOIRES" écrit par le Club de Troisième Jeunesse en 2001/2002.

L’EGLISE AU COURS DES SIÈCLES

Construite comme celle de BOURG-LASTIC sous l’impulsion des moines de l’abbaye de St BENOIT de PORT-DIEU au 12ème siècle.
Le portail est inscrit à l’inventaire des monuments historiques.
Le curé était nommé par le prieur de PORT-DIEU jusqu’en 1719 ; à partir de cette date l’église dépendait du petit séminaire de Clermont qui nommait les curés.
Ses armoires enregistrées en 1690 à la demande de l’abbé BERTRAND étaient d’or au lion de gueules.
Elle a du être remaniée plusieurs fois, les fresques et les peintures murales d’origine étaient cachées sous un enduit qui a été décapé lors de sa restauration en 2000.
La toiture du clocher en dôme a été refaite à plusieurs reprises, elle est actuellement en ardoises et le corps du batiment a conservé ses belles lauzes.
De beaux vitraux éclairent et ornent l’intérieur, l’un est un don de l’abbé THOMAS curé en 1882, un autre est un don de la paroisse, le troisième de la famille SOUCHAL, pas de précisions pour les autres.
Les archives paroissiales de l’état civil nous indiquent quelques noms de nos ancêtres des années 1700 ensevelis dans l’église, suit la signature du curé, du vicaire qui a enregistré le décès en présence de témoins qui eux ne savaient pas écrire.
Le presbytère où résidait le curé aurait été construit en 1820. N’étant plus occupé, il a été transformé en logements sociaux et est habité par des familles.

L’EGLISE D’ANTAN

Le curé dans sa sacristie donne les dernières instructions aux anfants de choeur pendant que le vicaire et le sacristain préparent l’autel et allument les cierges.
Les notables arrivent et occupent les stalles, on reconnait le châtelain, le bailli, le notaire royal, entrés directement par la petite porte face au château.
Où étaient les moines du prieuré ? Dans les stalles ou à la chapelle de leur prieuré. Nous n’avons pas de réponses, presque 1000 ans se sont écoulés.
Les fidèles venus nombreux des villages regagnent leurs places respectives, les plus pauvres étaient debout. La messe peut commencer célébrée en latin, personne ne comprend, excepté le curé et le BON DIEU. A BRIFFONS, on ne parle que le patois ; LE BON DIEU doit bien le comprendre.

Après la révolution, les conseillers de fabrique avaient leur place dans les stalles du choeur, les descendants de Michel FAURE de CHANONET eurent aussi cet honneur, leur ancêtre mort à l’échafaud en 1794 était considéré comme un martyr.
A l’église, on payait sa place chaque année. Cette coutume a disparu depuis assez longtemps.
Les années ont passé, notre commune s’est dépeuplée. Ils étaient plus de 1000. 333 habitants résistent encore.
Les croyants existent mais le nombre de pratiquants diminue.
Maintenant, nous n’avons plus qu’une messe par mois, il en est de même pour les paroisses du canton. Cela permet de se réunir bien plus nombreux dans les églises les jours des cérémonies, la participation étant plus grande, les messes sont plus vivantes mais nous devons faire un effort pour nous rendre le plus souvent possible dans les églises voisines.

L’EGLISE AUJOURD’HUI

Notre église avait vaillamment traversé des siècles, il fallait des réparations, le clocher a été retouché déjà avant 1900. Il l’a été à nouveau après 1950, la toiture de l’église a aussi été refaite et en 2000, elle a été restaurée. Il s’agit d’un travail plus important qui a bénéficié de diverses aides.
Le porche est inscrit à l’inventaire des monuments historiques, ce qui a permis d’avoir 65% de subventions du montant hors taxe des travaux, l’état 10% (Direction Régionale des Affaires Culturelles), Conseil Régional 20%, Conseil général 35%. Total 65%.
Le montant total des travaux est de 1.15 MF. Les travaux de restauration ont consisté à réaliser, l’assainissement de l’édifice, sa mise hors eau, restaurer les fresques intérieures, rénover l’électricité et changer le chauffage. Elle fut inaugurée le 31 décembre 2000.
L’abbé Bertrand a quitté la cure en novembre 1980 après une opération du coeur. Il partit en retraite à Tortebesse. C’est le dernier prête ayant habité la cure de BRIFFONS.