Le Château de Briffons

Le château de Briffons est construit en 1583 par François de Tersac de Lambres, prieur et seigneur du lieu.

Le château de Briffons

Informations provenant de Mr A. G. Manry au sujet de la commune de Briffons.

"Altitude 900 m - Superficie 4032 hectares - Sénéchaussée et Election de Riom - Population 1831 : 1027 habitants, 1975 : 509 habitants, 1982 : 423 habitants.

Origine du nom : (selon Dauzat) le nom de Briffons viendrait d’un patronyme suivi de fons (source).

Briffons situé sur un plateau élevé a une population dispersée en de nombreux hameaux. Le peuplement paraît être ancien et l’égilse dédiée à Sainte Madeleine doit remonter au moins au XIe siècle. Au XIIe siècle, un prieuré dépendant de l’abbaye bénédictine de port Dieu (sur la rive limousine de la Dordogne - Corrèze actuelle) y fut fondé (Prioratum d’Aprifontis). En 1719, le prieur le légua au petit séminaire de Clermont à charge pour ce dernier d’instruire gratuitement de jeunes gens. 

Sauf quelques terres appatenant à la chartreuse du Port Sainte-Marie (canton de Pontgibaud), Briffons dépendait de la seigneurie de Roche-fort, son prieur devait lui rendre hommage.

Le village dut beaucoup souffrir de la guerre au XIVe siècle, comme toutes lesmontagnes occidentales du département ; un bois a conservé le nom de"bois des Anglais’’ parce que, dit on, c’était là qu’ils se cachaient et préparaient leurs expéditions de pillage.

A la fin de XVIe siècle, le prieur fit construire une maison forte consistant en un grand corps de logis flanqué de deux tours rondes dans les angles de la façade principale..

Le territoire communal qui avait au siècle dernier une densité de prés 30 habitants au kiliométre carré an a maintenant une inférieure à 13. L’élevage est pratiquement la seule activité, le tourisme peu important.

Comme dans la plupart des zones rurales dont la population diminue au profit de celle des villes, la commune de Briffons connaît depuis 1831 une réduction du nombre de ses habitants. Pratiquement linéaire jusqu’en 1975, et de l’ordre de 35 personnes tous les dix ans, cet exode a connu une accélération dans le dernier quart du siècle, atteignant 12 personnes par an de 1975 à 1982, pour retrouver une perte annuelle de 3 à 4 dans ces dernières années. Si on observe de plus près les variations de cette courbe de la population, on remarque deux périodes plus favorables vers 1885 et au début du XXe siècle, mais dont les effets ont été annulés par la sévère hécatombe de la première guerre mondiale.